الأحد، 23 أغسطس 2015

Une proclamation d'Allah et de Son Messager

Allah, Exalté soit-Il, dit : «Une proclamation aux gens, de la part d’Allah et de Son messager, au jour du Grand Pèlerinage » (Coran 9/3).

« Proclamation » : ce mot est cité au sens d’annonce et de communication. Le verset ordonne aux Musulmans d’informer les polythéistes qu'Allah, Exalté soit-Il, désavoue tout polythéiste qui rejette la doctrine de son Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam et qui refuse l'Islam comme religion et comme ligne de conduite.
 « aux gens » : il est question ici des croyants et des autres. Car cette proclamation s'adresse à l'ensemble des gens.
« au jour du Grand Pèlerinage » : les exégètes avancèrent plusieurs explications pour déterminer le sens de « Jour du Grand Pèlerinage». Le plus probable est qu’il s’agit du jour du Nahr (jour du sacrifice où les bêtes sont immolées).
Cette proclamation eut lieu durant le pèlerinage qu'Abou Bakr, qu'Allah soit satisfait de lui, accomplit à la tête d’un groupe de gens. Le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, envoya ‘Ali, qu'Allah soit satisfait de lui, en lui ordonnant de transmettre aux gens la Sourate Baraa'ah, le Désaveu. ‘Ali fit la proclamation le jour du Nahr (jour de l'immolation) à Mina en lisant cette sourate du début jusqu'aux versets 30 ou 40 comme il est rapporté par Boukhari et Mouslim, et les différents livres de Hadiths.
Dans un Hadith, Abou Horayrah, qu'Allah soit satisfait de lui, rapporte ceci : « Abou Bakr As-Siddiiq, qu'Allah soit satisfait de lui, m'envoya durant ce pèlerinage parmi les annonciateurs. Il les envoya le jour du Nahr (jour de l'immolation) à Mina pour annoncer qu'aucun polythéiste ne pourrait faire le pèlerinage à partir de l’an prochain ni faire des circumambulations nu autour de la Ka'ba. Puis le Prophète Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, envoya ‘Ali à la suite d’Abou Bakr, qu'Allah soit satisfait de lui, et lui ordonna de réciter des versets de la Sourate Baraa’ah, le Désaveu ». Abou Horayrah dit : « Il fit la proclamation avec nous aux gens de Mina le jour de l'immolation, en récitant la Sourate Baraa’ah, le Désaveu, qu'aucun polythéiste ne pourrait faire le pèlerinage à partir de l’an prochain ni faire des circumambulations nu autour de la Ka'ba » (Boukhari).
Dans un autre récit, Abou Horayrah, qu'Allah soit satisfait de lui dit: « Abou Bakr rompit leur pacte cette année-là et par conséquent, aucun polythéiste ne fit le pèlerinage l’année où le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, fit le pèlerinage d'adieu » (Boukhari).
Ce noble verset nous enseigne que la nouvelle selon laquelle Allah, Exalté soit-Il, et Son Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, désavouent les polythéistes signifie l’interdiction aux Musulmans en tous lieux et à toutes époques de s’allier à ceux qui ne respectent à leur égard ni parenté ni pacte conclu et attendent la moindre opportunité pour leur faire du mal. Cette annonce indique également que la porte du repentir est ouverte à ceux qui ont combattu Allah, Exalté soit-Il, et Son Prophète et ont fait preuve d'hostilité envers les partisans d'Allah, Exalté soit-Il, et que ceux qui s’en détournent ne pourront pas réduire Allah, Exalté soit-Il, à l'impuissance. Allah, Exalté soit-Il, est souverain en Son Commandement, mais la plupart des gens ne savent pas. 

Le pèlerinage a lieu dans des mois connus

Allah, Exalté soit-Il, dit (sens du verset) :« Le pèlerinage a lieu dans des mois connus. Si l'on se décide de l'accomplir, alors point de rapport sexuel, point de perversité, point de dispute pendant le pèlerinage. Et le bien que vous faites, Allah le sait. Et prenez vos provisions; mais vraiment la meilleure provision est la piété. Et redoutez-Moi, ô doués d'intelligence! » (Coran 2/197).

Le fait de se rapprocher d’Allah, Exalté soit-Il, n’aura pas seulement lieu par le simple renoncement aux désobéissances, mais aussi par l’accomplissement des ordres prescrits par Allah, Exalté soit-Il, puisque la Charia dans son ensemble est fondée sur des prescriptions et des interdictions, autrement dit sur des actions à accomplir et d’autres à éviter. Dans le verset mentionné plus haut ainsi que dans les versets qui le suivent, Allah, Exalté soit-Il, détermine en gros les obligations qui doivent être respectées pendant le Hadj, ainsi que certains de ses piliers et de ses rituels.
Allah, Exalté soit-Il, a accordé un grand intérêt au Hadj, Il a expliqué ses détails et ses conditions, et a modifié ce que les gens de la Djaahiliyyah y avaient introduit.
Voyons tout d’abord la première partie du verset (sens du verset) : « Le pèlerinage a lieu dans des mois connus ». Les avis des exégètes ont divergé par rapport à l’interprétation de ces propos. Nous allons en présenter quelques-uns :
Le premier avis : cette première partie du verset est un prélude à la partie dans laquelle Allah, Exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « alors point de rapport sexuel… », en vue de rendre acceptable l’interdiction, pendant le Hadj, des rapports sexuels, des perversités et des disputes, dont l’abandon est difficile pour les gens. Dans Al-Mowatta’, ‘Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, dit à ‘Orwah ibn Az-Zobayr : « ô mon neveu, ce ne sont que dix nuits. Ainsi, si tu t’y trouves envahi par une tentation, laisse-la de côté », c'est-à-dire que si ton âme t’incite à accomplir un acte interdit pendant que tu es en état d’Ihraam, tel que la chasse, les rapports sexuels avec ton épouse et les préludes à ces rapports, alors laisse-le de côté, jusqu’à ce que tu aies achevé le Hadj.
Le deuxième avis : cette partie du verset détermine les mois dans lesquels le pèlerin entre en état d’Ihraam pour accomplir le Hadj. Ce sont les mois de Chawwaal, Dhoul Qi’dah et Dhoul Hidjah. D’après les textes de la tradition, Ibn ‘Abbaas, qu’Allah soit satisfait de lui, a dit : « Il relève de la Sunna de n’entrer en état d’Ihraam dans l’intention d’accomplir le Hadj qu’au cours des mois connus du Hadj ». Ces propos ont été rapportés par maints Compagnons et Taabi’ounes, et ont été expliqués en détails par les jurisconsultes, et nous nous abstiendrons d’y revenir ici.
Le troisième avis : le verset confirme la détermination des mois du Hadj, en vigueur pendant la Djaahiliyyah.
Passons ensuite à la partie du verset dans laquelle Allah, Exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Si l'on se décide de l'accomplir ». Dans ce contexte, « se décide » signifie donc avoir l’intention d’accomplir le Hadj, en entrant en état d’Ihraam. Selon At-Tabari, « Les Oulémas ont convenu à l’unanimité que ‹se décide› dans ce contexte renvoie à l’accomplissement de l’obligation du pèlerinage ». Ibn ‘Abbaas, qu’Allah soit satisfait de lui, a dit : « Le sujet dans ‹Si l'on se décide de l'accomplir› renvoie à celui qui entre en état d’Ihraam pour accomplir un Hadj ou une ‘Omrah ».

 « alors point de rapport sexuel, point de perversité, point de dispute pendant le pèlerinage », l’usage de la négation absolue met l’accent sur la rigueur de l’interdiction. Etant donné que l’objectif du Hadj, pour qu’il soit accepté,  consiste à devenir humble et à se soumettre entièrement à Allah, Exalté soit-Il, et à se rapprocher de Lui en se hâtant d’accomplir les bonnes œuvres et en évitant de commettre les mauvaises, Allah, Exalté soit-Il, a guidé Ses serviteurs vers le moyen d’atteindre cet objectif, a prohibé tout ce qui pourrait invalider cet acte d’adoration et à l’éloigner du but pour lequel il a été prescrit, et a commandé tout le bien qui pourrait rapprocher de Lui Ses serviteurs, et notamment ceux qui se trouvent dans ces lieux saints.
Partant, cette partie du verset signifie que celui qui est entré en état d’Ihraam, dans le but d’accomplir un Hadj ou une ‘Omrah, doit absolument éviter les rapports sexuels, ainsi que les actes et les paroles qui y mènent comme ses préludes, les baisers et le fait d’aborder ce genre de sujet.   
L’expression (sens du verset) : « point de perversité » comprend toutes les désobéissances, comme la chasse en état d’Ihraam, le fait de proférer des insultes, la médisance, le commérage, etc. Le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, a dit : « Insulter un Musulman est un acte de perversité et le combattre relève de la mécréance » (Boukhari et Mouslim). Ceci est une sentence qui s’applique en tout temps et en tout lieu, et qui s’applique davantage encore au pèlerinage.
D’après Abou Horayrah, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, a dit :
« Quiconque se rend à la Maison pour accomplir le Hadj, tout en s’abstenant de tout rapport charnel et des actes pervers, reviendra absous de ses péchés, tel qu’il était le jour où sa mère l’a mis au monde » (Boukhari et Mouslim).

Concernant « point de dispute pendant le pèlerinage », les Oulémas ont donné deux interprétations. La première affirme qu’il convient d’éviter, pendant le Hadj, les débats relatifs aux rituels, contrairement à l’attitude des Arabes durant la Djaahiliyyah. En fait, ceux-ci se lançaient dans des polémiques pendant le Hadj, chacun prétendant que son comportement était calqué sur celui d’Ibraahiim (Abraham), ‘. Ainsi, ce verset a-t-il été révélé afin d’éclaircir et de trancher la question. Somme toute, ce verset interdit toute dispute pendant le Hadj, un avis adopté par At-Tabari.

La deuxième définit « dispute » par « litige », car Ibn Mas’oud, qu’Allah soit satisfait de lui, a dit : « Ce verset signifie qu’il ne faut pas contester avec ton compagnon jusqu’à provoquer sa colère ».
Cependant, les Oulémas ont convenu à l’unanimité que les débats et les confrontations scientifiques, ainsi que les discussions menées pour désapprouver le blâmable et pour se conformer aux préceptes de la religion, ne s’inscrivent pas dans le cadre des disputes répréhensibles, et que ce qui est interdit, ce sont les discussions qui mènent aux controverses, à la colère et à l’échange d’insultes, ce qui s’oppose diamétralement au caractère sacré du Hadj.
   
Quant à la partie du verset dans laquelle Allah, Exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Et le bien que vous faites, Allah le sait », elle signifie : ne faites pas ce qui vous est interdit, et faites le bien qui vous est commandé, étant donné qu’Allah, Exalté soit-Il, connaît le bien ou le mal que vous accomplissez, et que rien n’échappe à Allah, Exalté soit-Il, que ce soit sur la terre ou dans le ciel. Donc, après avoir interdit de commettre ce qui est blâmable, le verset incite à faire le bien.

En ce qui concerne « Et prenez vos provisions; mais vraiment la meilleure provision est la piété », le terme « provisions » a été employé en guise d’encouragement pour multiplier les bonnes œuvres et se préparer ainsi au Jour de la Rétribution. Le verset souligne que la piété est considérée comme la meilleure provision que le serviteur d’Allah puisse emporter dans son voyage, que ce soit dans ce bas monde ou dans l’au-delà.
Il n’y a pas d’objection à interpréter le terme « provisions » dans son sens propre pour signifier : préparez vos provisions avant d’entreprendre le voyage pour le Hadj, mais sachez que la meilleure de vos provisions reste la piété. Ô Seigneur, accorde-nous la piété comme provision dans notre voyage, ainsi que le bien que Tu agrées.

Si vous en êtes empêchés, alors faites un sacrifice qui vous soit facile

Allah, Exalté soit-il, dit (sens du verset) : « […] Si vous en êtes empêchés, alors faites un sacrifice qui vous soit facile. […] » (Coran 2/196). Cette phrase dans ce (sens du) verset est liée au début du verset (sens du verset) : « Et accomplissez pour Allah le pèlerinage et la ‘Omra. […] » (Coran 2/196) et après qu’Allah, Exalté soit-il, a ordonné d’accomplir le Hadj et la ‘Omrah, Il se mit à expliquer les dispositions relatives aux obstacles qui empêchent l’accomplissement des rites et dit (sens du verset) : « […] Si vous en êtes empêchés, alors faites un sacrifice qui vous soit facile. […] » (Coran 2/196). L’empêchement dans la langue arabe, c’est l’impossibilité totale. Allah, Exalté soit-il, dit (sens du verset) : « Aux nécessiteux qui se sont confinés dans le sentier d'Allah […] » (Coran : 2/273), c’est-à-dire que leur pauvreté les a empêchés de faire le Djihaad pour la cause d’Allah, Exalté soit-il.

Les savants ont eu des avis divergents sur la question de l’empêchement du pèlerin, est-ce que l’empêchement se limite à celui causé par un ennemi et que par conséquent le pèlerin ne peut se désacraliser que s’il a été empêché par un ennemi d’accomplir les rites, ou bien l’empêchement désigne-t-il quelque chose de plus vaste que les ennemis ; les savants se sont divisé à ce sujet en deux groupes :

Le premier groupe est d’avis qu’il n’y a d’empêchement que lorsque celui est causé par un ennemi ; ils pensent que la maladie, la perte de son argent ou de son chemin, ne sont pas à considérer comme des empêchements. C’est l’avis rapporté d’Ibn ‘Abbaas et Ibn ‘Omar, qu'Allah soit satisfait d'eux, et de Al-Zohriyyo et d’autres, qu'Allah leur fasse miséricorde.

Le deuxième groupe pense qu’il existe d’autres sources d’empêchement que les ennemis, et que cela désigne toute entrave qui empêche le pèlerin d’accomplir les rites qu’il avait entamés. Cet avis est confirmé par ce qu’a rapporté Ahmad dans son Sunan et rapporté par Al-Hadjaadj Ibn ‘Amrou Al-Ansaarii qui a dit qu’il a entendu le Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, déclarer :

-       « Celui qui se casse un membre, éprouve une douleur ou boîte, qu’il se désacralise ; et il devra refaire un pèlerinage.' »

Il mentionna alors cela à Ibn 'Abbaas et Abou Horayrah, qu'Allah soit satisfait d'eux, et ils répondirent : 'Il a dit vrai'. » (At-Termidhi, Ibn Maadjah, An-Nassaa’i et Abou Daoud).

 Ath-Thawrii a dit : l’empêchement peut provenir du mal de toute chose, que ce soit d’un ennemi ou autres.

Et la Parole d’Allah, Exalté soit-il (sens du verset) : « […] alors faites un sacrifice qui vous soit facile. […] », « qui vous soit facile » : c’est-à-dire qui soit en votre capacité et cela comprend l’ensemble des facettes de la facilité. Allah , Exalté soit-Il, désigne par « un sacrifice » le chameau, la vache, la chèvre et le mouton. La majorité des savants ont dit que le sacrifice suite à  un empêchement est une chèvre pour chaque personne empêchée et qu’il est possible que sept personnes partagent un chameau ou une vache ; c’est l’avis des quatre grands Imams, qu'Allah leur fasse miséricorde.

Le but derrière ce rite est que la fourniture d’une offrande, en cas d’empêchement de l’accomplissement du pèlerinage, apporte certains bienfaits liés au Hadj, dans la mesure du possible, car de cette manière, si le pèlerin a été empêché d’accomplir certains rituels du Hadj, cela ne prive pas pour autant les pauvres de La Mecque et de ses alentours de ce qui leur est donné après le sacrifice.

La Parole d’Allah, Exalté soit-il, qui dit (sens du verset) : « […] Et ne rasez pas vos têtes avant que l'offrande [l'animal à sacrifier] n'ait atteint son lieu d'immolation. […] » (Coran : 2/196), « et ne rasez pas vos têtes » est liée à Sa Parole (sens du verset) : « Et accomplissez pour Allah le pèlerinage et la ‘Omra. […] » (Coran 2/196) et non pas à : « […] Si vous en êtes empêchés […] » (Coran 2/196). Et le sens est qu’il n’est pas permis à celui qui a entrepris les rites du Hadj et de la ‘Omrah et qui s’est donc mis, à cet égard, en état de sacralisation, de se raser jusqu’à ce qu’il ait terminé ces rites du Hadj et de la ‘Omrah.

La Parole d’Allah, Exalté soit-il (sens du verset) : « […] Si l'un d'entre vous est malade ou souffre d'une affection de la tête […] » (Coran 2/196), le sens de l’affection ici est une affection qui oblige le pèlerin à se raser la tête et cela qu’il s’agisse d’une maladie du corps ou de la tête. Et Sa Parole, Exalté soit-il (sens du verset) : « […] ou souffre d'une affection de la tête […] » (Coran 2/196) est une métaphore exprimant la saleté importante et les poux qui nuisent à la tête. Ka’b Ibn ‘Odjrah, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté ceci :

« On m’amena au Prophète, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam, alors que des poux tombaient sur mon visage.

-      Il, , dit alors : ‘Je n’avais pas remarqué que ta souffrance avait atteint ce point-là ! N’as-tu pas de chèvre ?! ’
-      ‘Non’, répondis-je.
-      ‘Jeûne trois jours ou nourris six pauvres, pour chaque pauvre l’équivalent d’un demi-Saa’ de nourriture et rase-toi la tête.’, dit-il.

C’est alors que fut révélé ce verset comme permission pour moi et il est pour vous tous en général. » (Boukhari)

Fait partie des charmes du Coran, le délaissement de termes désagréables et cela est clairement illustré dans Sa Parole, Exalté soit-il (sens du verset) : « […] d'une affection […] » (Coran 2/196) qui est une métaphore de ce qui atteint la tête du pèlerin comme insectes nuisibles tels les poux ou autres.

Sa Parole, Exalté soit-il (sens du verset) : « […] qu'il se rachète alors par un Siyam (jeûne) ou par une aumône ou par un sacrifice. […] » (Coran 2/196). Allah, Exalté soit-il, mentionna dans ce verset la peine du pèlerin qui se rase la tête avant d’avoir terminé les rites du Hadj et lui laissa le choix de cette peine, car le mot « ou » comme le disent les linguistes, donne le choix entre deux choses ou plus. On a rapporté cette parole attribuée à Ibn ‘Abbaas, qu'Allah soit satisfait de lui : « Si le mot ‘ou’ est présent, alors quel que soit ton choix il sera accepté. » et cette citation d’Ibn ‘Abbaas est l’avis de la majorité des savants qui ont dit que le pèlerin choisit dans cette situation ; il jeûne s’il le veut ou il sacrifie un animal s’il le veut ou encore il nourrit des pauvres s’il le désire et quel que soit son choix, il est accepté in chaa Allah.

Le Hadith rapporté par Ka’b Ibn ‘Odjrah, qu'Allah soit satisfait de lui, mentionné précédemment, indiqua le nombre de jours du jeûne et le nombre des pauvres qu’il faut nourrir ; jeûner trois jours ou nourrir six pauvres pour chaque pauvre l’équivalent d’un demi-Saa’ de nourriture ou encore le sacrifice d’une chèvre est ce que nomment les savants: « rachat du dommage ».

Allah, Exalté soit-il, est le Maître du succès et de la facilité.

Quiconque a joui d'une vie normale après avoir fait la ‘Omrah


Allah, Exalté soit-il, dit (sens du verset) :

« […] quiconque a joui d'une vie normale après avoir fait la ’Omra en attendant le pèlerinage, doit faire un sacrifice qui lui soit facile. […] » (Coran : 2/196)


Après qu’Allah, Exalté soit-il, a mentionné l’expiation du pèlerin qui a eu un empêchement dans l’accomplissement des rites, il fit suivre cela par la mention de ce qui résulte de la situation de sécurité ; Allah, Exalté soit-il, mentionna la règle At-Tamatto’, la jouissance, lors des jours du Hadj. At-Tamatto’ : c’est le rassemblement entre le Hadj et la ‘Omrah durant les mois du Hadj comme cela a été détaillé par les jurisconsultes.
Ce qui nous intéresse dans cette phrase du verset, c’est que le pèlerin qui peut accomplir les rites du Hadj et qui est entré en état de sacralisation avec l’intention d’accomplir le Hadj et la ‘Omrah ensemble (Qaarin), ou qui a accomplit la ‘Omrah puis s’est libéré de son Ihraam, puis s’est mis en état d’Ihraam, de sacralisation pour le Hadj (Motamatti’), doit alors procéder au sacrifice d’une bête ; le minimum est une chèvre selon l’opinion correcte des savants et il est possible que sept personnes se rassemblent afin de sacrifier une vache ou un chameau.
‘Imraan Ibn Hossayn, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté : « Le verset de la jouissance (c’est-à-dire la Parole d’Allah, Exalté soit-il : ‘… quiconque a joui d'une vie normale après avoir fait la ‘Omra en attendant le pèlerinage …’) fut révélé et nous l’avons appliqué en compagnie du Messager d’Allah, Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam ; puis aucun verset ne fut révélé pour l’abroger et il, ,  ne l’interdit pas jusqu’à sa mort. » (Boukhari, Mouslim)

Ce Hadith démontre la continuité de la légalité du Tamatto’ durant les mois du Hadj. Et l’on remarque que le verset fut révélé avec le terme « At-Tamatto’ » (la jouissance) dans le sens linguistique, c’est-à-dire l’utilité, et il indiqua ce que les savants ont appelé « At-Tamatto’ » et « Al-Qiraan » qui font tous deux partie de la Chari’a islamique qui a abrogé les pratiques de la Djaahiliiyyah, l’ère préislamique.
La description de At-Tamatto’ chez les jurisconsultes est que le pèlerin entre en état de sacralisation pour la ‘Omrah durant les mois du Hadj, puis se désacralise en la terminant, puis accomplit le Hadj lors de la même année avant de rentrer dans son pays. Quant au « Qiraan », il consiste à ce que le pèlerin combine l’intention du Hadj et de la ‘Omrah ensemble dans une même sacralisation ; il s’agit d’une permission octroyée aux gens par Allah, Exalté soit-il, et de l’abrogation de ce que la Djaahiliiyyah préconisait comme interdiction d’accomplir la ‘Omrah durant les mois du Hadj.

Les savants ont détaillé minutieusement l’explication des types de pèlerinage que nous avons d’ailleurs mentionnés dans notre article « les Types de rituels », auquel peut se référer celui qui désire de plus amples éclaircissements et explications.

Allah, Exalté soit-il, dit (sens du verset) :

« […] S'il n'a pas les moyens, qu'il jeûne trois jours pendant le pèlerinage et sept jours une fois rentré chez lui, soit en tout dix jours. […] » (Coran : 2/196)

Cette phrase du verset est liée a Sa Parole, Exalté soit-il : « […] quiconque a joui […] », et le sens est que celui qui combine les deux rites, le Hadj et la ‘Omrah, doit sacrifier bête et que s’il n’a pas la possibilité de le faire, il doit alors jeûner trois jours durant le Hadj et sept jours à son retour chez lui.

Les savants ont dit que le mieux est de jeûner les trois jours durant les dix premiers jours de Dhou Al-Hidjah, avant le jour de ‘Arafah. Et il y a là, quant au moment du jeûne de ces jours, d’autres avis que les interprétateurs ont mentionnés.

Allah, Exalté soit-il, a donc prescrit le jeûne à la place du sacrifice par permission et miséricorde et c’est pourquoi Il prescrit le jeûne en deux temps ; Il fit de celui-ci dix jours dont trois d’entre eux durant les jours du Hadj et sept après le retour du Hadj.

Allah, Exalté soit-il, dit (sens du verset) : « […] soit en tout dix jours complets […] », les savants ont plusieurs avis quant à ce passage :

Certains dirent que ce style a pour but la confirmation à l’instar de la Parole d’Allah, Exalté soit-il, qui dit : « […] nul oiseau volant de ses ailes […] » (Coran : 6/38) ou comme le disent les arabes : «  je l’ai vu de mes propres yeux » ou « je l’ai entendu de mes propres oreilles. »
D’autres dirent que le sens de « […] en tout dix jours complets […] » indique l’ordre de les compléter et de les accomplir et c’est l’avis de At-Tabarii, qu'Allah lui fasse miséricorde.
D’autres encore dirent que le sens de « […] en tout dix jours complets […] » est « qui suffit pour remplacer le sacrifice. »

 Certains savants dirent que le bienfait de la prescription du jeûne durant le Hadj est de mettre une partie de l'adoration prescrite en réparation (le jeûne), en lieu et place de l'adoration prescrite manquée (le sacrifice) et que le bienfait de l'avoir divisé en trois et sept jours, est que ces deux nombres sont bénis et sont couramment utilisés dans les adorations et les règles de jurisprudence.

Allah, Exalté soit-il, dit (sens du verset) : « […] Cela est prescrit pour celui dont la famille n'habite pas auprès de la Mosquée sacrée. […] » (Coran : 2/196), l’indication par « Cela » dans le verset indique le sacrifice de At-Tamatto’ ou son substitut (le jeûne), et « n’habite pas auprès de la Mosquée sacrée » : ce sont les habitants de La Mecque. Et le sens est que le sacrifice est dû par les gens qui ne sont pas de La Mecque, car At-Tamatto’ qui est de faire la ‘Omrah durant la période du Hadj les a exemptés de voyager particulièrement pour faire la ’Omrah en dehors du temps du Hadj. Quant aux habitants de La Mecque, il n’ont pas à faire de sacrifice, car, du ils n’ont pas à endurer les difficultés d’un voyage pour accomplir la ‘Omrah.

Ensuite, Allah, Exalté soit-il, termine ce verset en disant : « […] Et craignez Allah. Et sachez qu'Allah est dur en punition.» (Coran : 2/196). Allah, Exalté soit-il, ordonne de le craindre dans ce verset après avoir clarifié les dispositions liées au Hadj et qui ne sont point sans difficulté, afin de mettre en garde contre leur négligence. Le sens du verset est : craignez Allah, Exalté soit-il, dans ce qu’il vous a ordonné et vous a interdit. Et Il, Exalté soit-Il,  confirme son ordre de le craindre en disant : « Et sachez » pour attirer l’attention sur ce qu’Il, Exalté soit-Il, va dire et pour déclarer que celui qui contredit Ses ordres et qui fait ce qu’Il a interdit, risque une dure punition de Sa part.

Et Allah sait mieux et il est le Maître du succès.

Nous le rançonnâmes d’une immolation généreuse

Les prophètes et les messagers sont l'élite de la création. Allah, Exalté soit-Il, les a élus parmi les hommes et a fait d'eux un exemple et un modèle à suivre pour l'humanité. Ibraahiim (Abraham), ‘, est parmi les prophètes qui furent cités à plusieurs reprises dans le Coran. Il est le père des prophètes, l'Imam desHonafaa’ (monothéistes) et le prophète rapprochéd'Allah, Exalté soit-Il. Allah, Exalté soit-Il, mentionne dans son livre l'histoire de ce noble prophète et ce qui lui est arrivé: son appel au monothéisme, sa confrontation avec son peuple, et ce qu’il a dû subir comme malheurs à cause de cela. Il désavoua le polythéisme et ses partisans même au sein de sa famille la plus proche, à tel point que son Seigneur le décrit en disant (sens du verset) : « Et celle d'Ibraahiim qui a tenu parfaitement sa promesse » (Coran 53/37) et en disant (sens du verset) : « Certes Ibrahim était une Oumma » (Coran 16/120).
 
La vie du prophète Ibraahiim, ‘, est riche en événements, et nous fournit des leçons à tirer et un exemple à suivre. Nous allons nous arrêter sur l'un de ces événements qui marquèrent la vie d'Ibraahiim, ‘, et qui montrent son endurance et sa résistance face aux malheurs ainsi que sa soumission totale aux ordres d'Allah, Exalté soit-Il.
 
Après en avoir fini avec son père et son peuple qui le jetèrent dans la fournaise et après qu'Allah, Exalté soit-Il, le sauva de leurs complots, une nouvelle étape commença dans la vie d’Ibraahiim, ‘, jalonnée d'épreuves. Il émigra vers son Seigneur, laissant le passé derrière lui : son père, son peuple, sa famille, son pays. Il s'en remit à son Seigneur avec l'intime conviction qu'il allait le guider vers la bonne voie. Allah, Exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Et il dit : «Moi, je pars vers mon Seigneur et Il me guidera ». (Coran 37/99).
 
Ibraahiim, ‘, était seul. Il n'avait pas eu d'enfants. Il demanda à son Seigneur de lui accorder des enfants vertueux (sens du verset) : « Seigneur, fais-moi don d’une [progéniture] d’entre les vertueux » (Coran 37/100). Allah, Exalté soit-Il, répondit à l'appel de Son serviteur rapproché. Il lui apporta la bonne nouvelle d'un garçon longanime, Ismaa‘iil (Ismaël), ‘.
 
Imaginons cet homme âgé, seul et exilé loin de sa terre, qui avait quitté sa famille et sa tribu, et sa joie d'avoir ce garçon. Il eut cet enfant alors qu'il était âgé et tandis qu'il n'avait plus aucun lien avec sa famille et sa tribu.
 
Le garçon grandit rapidement. Chaque jour, l'attachement du père à son fils grandissait. Et lorsque ce dernier fut en mesure de marcher, il accompagna son père et l'aida à accomplir les tâches de la vie quotidienne. Mais à peine Ibraahiim, ‘, avait-il commencé à jouir de la compagnie de son fils et à placer ses espoirs en lui qu'il fit un rêve dans lequel il égorgeait son fils. C'était une épreuve d'Allah, Exalté soit-Il. Une épreuve évidente, comme l'affirme le Seigneur.
 
Quelle immense épreuve, et quelle tâche pénible pour le père. On ne lui demandait pas d'envoyer son fils unique sur les champs de bataille, ni de lui confier une tâche qui pourrait mettre fin à sa vie. On lui demandait d'égorger son fils de ses propres mains. Et pourtant, il ne montra aucun signe d'hésitation et ne fit preuve d'aucune perplexité. Il reçut ce rêve avec satisfaction et soumission. Il le mit à exécution sans la moindre hésitation. Ibraahiim, ‘, fit preuve de soumission et ne fut point apeuré ou troublé.
 
Il demanda l'avis de son fils à propos de cette troublante affaire afin de mettre à l'épreuve sa patience et son endurance et pour obéir à l'ordre d'Allah, Exalté soit-Il, et se soumettre à sa volonté. C'est ainsi qu'il obtiendrait la récompense et le pardon. Son fils lui dit (sens du verset) : « Ô mon cher père, fais ce qui t’est commandé: tu me trouveras, s’il plaît à Allah, du nombre des endurants». (Coran 37/102)
 
L'heure de l'exécution approcha. Ibraahiim, ‘, jeta son fils sur le front. Le garçon ne bougeait pas en obéissant aux ordres. En toute confiance et sérénité, en toute satisfaction et soumission, tous deux s'en remirent à Allah, Exalté soit-Il(sens du verset) : « Puis quand tous deux se furent soumis (à l’ordre d’Allah) et qu’il l’eut jeté sur le front »(Coran 37/103). Il ne restait plus à Ibraahiim, ‘Alahi Assalam, que d'égorger Ismaa‘iil et de faire jaillir son sang.
 
A cet instant, le père et le fils avaient accompli la tâche et obéi à l'ordre. Allah, Exalté soit-Il, ne veut pas faire souffrir Ses serviteurs en les soumettant à des épreuves. Il veut mettre à l'épreuve leur patience, leur foi et leur conviction. Alors que l'épreuve avait eu lieu et que le but de la vision s’était réalisé, vint l'appel divin. Allah, Exalté soit-Il dit (sens du verset) :
 
«Voilà que Nous l’appelâmes Abraham! Tu as confirmé la vision. C’est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants. C’était là certes, l’épreuve manifeste ». (Coran 37/104-106)
 
Puisqu’Ibraahiim, ‘, offrit à Allah, Exalté soit-Il, ce qu'il avait de plus cher, Allah, Exalté soit-Il, rançonna son fils d'une immolation généreuse. Il perpétua son renom dans la postérité et lui fit la bonne annonce d'Is-haaq, un prophète au nombre des vertueux. Allah, Exalté soit-Il dit (sens du verset) : « Et Nous le rançonnâmes d’une immolation généreuse.Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité » (Coran 37/107-108)
 
Ce sacrifice devint une tradition pour les hommes et les djinns, en suivant l'exemple du prophète rapproché d'Allah jusqu'au jour de la Résurrection. Allah, Exalté soit-Il, perpétua le souvenir de cet événement majestueux dans Son Livre afin de montrer la véracité de la foi et le mérite de l'obéissance et de la soumission, et pour que la nation musulmane prenne connaissance de la vérité de son père Ibraahiim, ‘, dont elle suit la doctrine et a hérité de la descendance et de la croyance. Pour qu'elle sache que l'Islam est la religion de tous les prophètes et que son essence est la soumission à la volonté d'Allah, Exalté soit-Il, sans hésitation ni tergiversation, même si elle n'est pas en accord avec les désirs et les passions.
 
Le serviteur doit comprendre qu'Allah, Exalté soit-Il, en le soumettant aux épreuves, ne veut pas le faire souffrir ou lui faire du mal. Allah, Exalté soit-Il, veut que son serviteur lui voue obéissance. S'il le trouve sincère, il lui épargnera des souffrances et des douleurs et se montrera généreux envers lui comme il a été généreux avec son père Ibraahiim, ‘.

Invoquez Allah comme vous invoquez vos pères

« Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore » (Coran 2/200).



Dans Son Livre, Allah, Exalté soit-Il, a fait l’éloge de ceux, hommes et femmes, qui L’évoquent, et a appelé Ses serviteurs à L’évoquer fréquemment, tout en les mettant en garde contre toute insouciance à cet égard, puisque les serviteurs d’Allah, Exalté soit-Il, ont grand besoin d’évoquer leur Seigneur, et ne peuvent en aucune façon s’en passer. Allah, Exalté soit-Il, dit (sens des versets) :


·        « O vous qui croyez! Evoquez Allah d'une façon abondante » (Coran 33/41) ;

·        « O vous qui avez cru! Que ni vos biens ni vos enfants ne vous distraient du rappel d'Allah. Et quiconque fait cela... alors ceux-là seront les perdants » (Coran 63/9).

Entre autres avantages considérables, l’évocation d’Allah, Exalté soit-Il, chasse le Diable, agrée au Tout-Miséricordieux, dissipe l’angoisse et la tristesse, permet au serviteur de gagner l’amour d’Allah, Exalté soit-Il, met fin à la dureté du cœur et apporte la bénédiction à chaque instant.

En fait, toutes les œuvres et actes cultuels ont été prescrits pour favoriser l’évocation continuelle d’Allah, Exalté soit-Il. Allah, Exalté soit-Il, dit (sens des versets) :

·        « Et accomplis la Salat pour le souvenir de Moi » (Coran 20/14) ;

·        « Et accomplis la Salat. En vérité la Salat préserve de la turpitude et du blâmable. Le rappel d'Allah est certes ce qu'il y a de plus grand. Et Allah sait ce que vous faites » (Coran 29/45).

Parmi les objectifs éminents du Hadj, figure l’évocation d’Allah, Exalté soit-Il. Allah, Exalté soit-Il, dit (sens des versets) :

·        « Pour participer aux avantages qui leur ont été accordés et pour invoquer le nom d'Allah aux jours fixés, sur la bête de cheptel qu'Il leur a attribuée, ‹Mangez-en vous-mêmes et faites-en manger le besogneux misérable » (Coran 22/28) ;

·        « Ce n'est pas un pêché que d'aller en quête de quelque grâce de votre Seigneur. Puis, quand vous déferlez depuis Arafat, invoquez Allah, à al- Mashar-al-Haram (Al-Muzdalifa). Et invoquez-Le comme Il vous a montré la bonne voie, quoiqu'auparavant vous étiez du nombre des égarés. Ensuite déferlez par où les gens déferlèrent, et demandez pardon à Allah. Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux. Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore. Mais il est des gens qui disent seulement: ‹Seigneur! Accorde nous [le bien] ici-bas!› - Pour ceux-là, nulle part dans l'au- delà » (Coran 2/198-200).

En réalité, la circumambulation autour de l’Antique Maison, le va-et-vient entre As-Safaa et Al-Marwah, le jet des cailloux et l’immolation des offrandes n’ont été prescrits que pour l’évocation d’Allah, Exalté soit-Il. D’après ‘Aïcha, qu’Allah soit satisfait d’elle, le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, a dit :
« Le Tawaaf, le Sa’y entre As-Safaa et Al-Marwah et le jet des cailloux furent prescrits pour l’évocation d’Allah d’Allah, Exalté soit-Il » (At-Tirmidhi et autres).

D’après Nobaychah Al-Hodhali, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, a dit : « Les jours de Tachriiq sont des jours où l’on boit, où l’on mange et où l’on évoque Allah » (Mouslim).

Ainsi, nous pouvons en déduire l’importance et le rang éminent qu’occupe l’évocation d’Allah, Exalté soit-Il, lors du Hadj. Il s’agit de la ligne de conduite de notre Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, qui, pendant son pèlerinage, avait combiné la supplication, la louange et l’évocation d’Allah, Exalté soit-Il, et n’avait pas cessé d’évoquer son Seigneur depuis son départ et jusqu’à son retour à Médine. Sa langue ne cessait d’évoquer Allah, Exalté soit-Il, multipliant les louanges qu’Il mérite, les Talbiyahs, les Takbiirs, les Tahliils, les Tasbiihs et les Tahmiids, qu’il fût sur sa monture, à pied ou en toute autre circonstance, comme peut le constater celui qui a lu les détails de son pèlerinage.

En fait, la meilleure évocation d’Allah, Exalté soit-Il, lors du pèlerinage consiste en la Talbiyah, car elle est la devise et l’expression du Hadj. Le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, a dit : « Les meilleurs rites du Hadj sont le ‘Adj, le fait d’élever la voix en prononçant le Takbiir et la Talbiyah), et le Thadj, (le fait de faire couler le sang d’une bête sacrifiée) »  (At-Tirmidhi et autres). (

La meilleure évocation consiste à répéter : « La Ilaha illa Allah (nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah), Al-Hamdou Lillah (louage à Allah), Sobhaana Allah (gloire à Allah), Allahou Akbar (Allah est plus Grand) », qui sont les bonnes œuvres qui persistent, en plus de : « Sobhaan Allah wa Bihamdihi (Gloire à Allah et à Lui la louange) ». Quiconque répète cent fois cette dernière formule aura ses péchés pardonnés, fussent-ils aussi abondants que l’écume de la mer.

Parmi les formules d’évocations, figure : « Sobhaan Allah wa Bihamdihi (Gloire à Allah et à Lui la louange), Sobhaan Allah Al- ‘Adhiim (Gloire à Allah le Très Grand) ». Ce sont deux formules d’évocations, légères pour la langue, mais qui pèsent lourd dans la balance et qui sont aimées du Tout-Miséricordieux.

Parmi les évocations, figure également : « La Ilaha illa Allah Wahdahou laa Chariika lah, lahoul Moulk wa lahoul Hamd, wa Howa ‘ala Koulli Chay-in Qadiir (nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah Seul, sans associé. A Lui la royauté, à Lui la louange et Il est Omnipotent) ». Quiconque répète dix fois par jour cette formule d’évocation obtiendra une récompense équivalente à celle attribuée pour l’affranchissement de quatre esclaves des descendants d’Ismaa’iil, et quiconque la répète cent fois obtiendra une récompense équivalente à celle attribuée à l’affranchissement de dix esclaves. Et, en plus, on lui inscrira à son compte cent bonnes actions, on en effacera cent mauvaises, et ces paroles seront également pour lui une défense contre Satan ce jour-là.

Parmi les formules d’évocations, figure aussi : « La Hawla wala Qowwata illa Billah (Il n’y a ni force ni puissance en dehors d’Allah) ». Cette évocation est l’un des trésors du Paradis, et exerce un effet extraordinaire sur l’endurance des fardeaux et des affres.

Lors du Hadj, il y a aussi l’évocation effectuée sur les deux monts As-Safaa et Al-Marwah. Djaabir, qu’Allah soit satisfait de lui, a rapporté : « Il, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, commença par le mont As-Safaa. Il l’escalada jusqu’à voir la Maison sacrée, se plaça en direction de la Qiblah, proclama l’unicité et la grandeur d’Allah, Exalté soit-Il, et dit :
‹Nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah, à Lui nul associé, à Lui appartient la royauté et à Lui la louange, et Il est Omnipotent. Nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah. Il a accompli Sa promesse, soutenu Son serviteur et, seul, il a défait les coalisés› » (Mouslim).

Elle est également effectuée le jour de la station à ‘Arafah. L’évocation la plus recommandée consiste en l’attestation sincère et véridique de l’unicité d’Allah, Exalté soit-Il. D’après ‘Abd Allah ibn ‘Amr, qu’Allah soit satisfait de lui, le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, a dit :

« La meilleure invocation est celle qui est faite le jour de Arafah, et les meilleures paroles sont celles que mes prédécesseurs, parmi les prophètes, et moi-même avons prononcées, à savoir : Nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah, Il n’a nul associé, à Lui appartient la royauté et à Lui la louange, et Il est Omnipotent » (At-Tirmidhi).  

Parmi les endroits où le pèlerin doit être soucieux d’évoquer son Seigneur, figure Mozdalifah. Là, l’évocation est fort recommandée depuis l’aube et jusqu’avant le lever du soleil. Allah, Exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

« Puis, quand vous déferlez depuis Arafat, invoquez Allah, à al- Mashar-al-Haram (Al-Muzdalifa). Et invoquez-Le comme Il vous a montré la bonne voie, quoiqu'auparavant vous étiez du nombre des égarés » (Coran 2/198).

Décrivant le pèlerinage du Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, Djaabir, qu’Allah soit satisfait de lui, a indiqué : « Ensuite, il chevaucha (c'est-à-dire le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam) sa chamelle, appelée Al-Qaswaa’, et arriva ainsi à Al-Mach’ar Al-Haraam. Il fit face à la Qiblah, supplia Allah, Exalté soit-Il, répéta ‹Allahou Akbar› (Allah est plus Grand), ‹La Ilaha illa Allah Wahdahou laa Chariika lah› (Nul n’est digne d’être adoré en dehors d’Allah, Il n’a nul associé). Il resta dans cette station jusqu’avant le lever du soleil ».

Il est également fort recommandé d’évoquer Allah, Exalté soit-Il, après l’achèvement des rites, car Allah, Exalté soit-Il, dit (sens du verset) :

« Et quand vous aurez achevé vos rites, alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore » (Coran 2/200).

Ibn ‘Abbaas expliqua : « Lors de la Djaahiliyyah, les gens se tenaient dans les lieux prescrits durant le pèlerinage, et l’un d’eux disait : ‹Mon père nourrissait les pauvres, remboursait les dettes des personnes endettées, et s’acquittait du prix du sang›, etc., n’ayant d’autres évocations que de se vanter des actes de leurs pères. C’est alors qu’Allah, Exalté soit-Il, révéla à Son Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam (sens du verset) : « alors invoquez Allah comme vous invoquez vos pères, et plus ardemment encore »Allah, Exalté soit-Il, étant la conclusion de toutes les bonnes œuvres. En fait, les gens perspicaces et à la volonté ferme sont ceux qui demandent le plus ardemment le pardon d’Allah, Exalté soit-Il, suite à l’accomplissement des actes d’obéissance, en guise d’attestation qu’ils ont été négligents et n’ont pas adoré Allah, Exalté soit-Il, comme il convient à Sa majesté et à Sa grandeur. Voilà pourquoi Allah, Exalté soit-Il, a ordonné à Ses invités les pèlerins de demander Son pardon suite à leur déferlement de ‘Arafat, car c’est la station la plus majestueuse et la plus éminente. Il dit, Exalté soit-Il (sens du verset) : (Coran 2/200) ». L’évocation la plus recommandée, après l’achèvement des rites, consiste à la demande du pardon d’

«Ensuite déferlez par où les gens déferlèrent, et demandez pardon à Allah. Car Allah est Pardonneur et Miséricordieux » (Coran 2/199).  

Il t’appartient, cher pèlerin, de remplir ton temps avec l’évocation d’Allah, Exalté soit-Il, sans que ta langue ne s’en lasse. Il t’incombe de multiplier les évocations dans toutes les situations, assis, à bord d’un véhicule, seul, en accomplissant les rites, lors de l’Ihraam, du Tawaaf et du Sa’y, à ‘Arafah et à Mozdalifah, lors du jet des cailloux, etc. Recours à l’évocation pour t’aider à accomplir parfaitement les rites, puisque l’évocation d’Allah, Exalté soit-Il, constitue l’objectif majeur de tout acte d’adoration. La bénédiction et le profit qui sont tirés des évocations d’Allah, Exalté soit-Il, viennent de leur pratique régulière et de leur multiplication, tout en se remémorant les paroles à réciter, en persévérant dans la récitation des évocations du matin et du soir, ainsi que des évocations générales et spécifiques, et en évitant les Bid’ahs qui peuvent être introduites dans ces évocations et qui dérogent à la Charia. Qu’Allah, Exalté soit-Il, nous aide à L’évoquer, à Le remercier et à L’adorer comme il se doit.

Der Islâm und die Glückseligkeit des Menschen

Wenn wir die Anordnungen und Gesetze des Islâm betrachten, erkennen wir, dass jedes einzelne Gesetz und jede Anordnung das Ziel hat, das Individuum glücklich zu machen. Dies gilt für islâmische Regeln, wie die Anbetung, Wirtschaft, Strafgesetze und alle anderen Aspekte des Lebens.

Der Glaube an Allâh und seelische Geborgenheit
Wenn eine Person an Allâh glaubt, gibt ihr dieser Glaube ein starkes Gefühl der Sicherheit, welches ein grundlegendes seelisches Bedürfnis ist. Dieser Glaube an Allâh ist dem Gläubigen eine starke Unterstützung in kritischen Momenten und gibt ihm anhaltende Hoffnung gegen alle Ursachen der Verzweiflung. Dieser Glaube gibt den Kranken Kraft und den Hoffnungslosen Hoffnung.

Der Glaube an Allâh und die moralische Verantwortung
Eine Person, die an Allâh glaubt, neigt dazu, moralisch verantwortlicher zu sein als eine Person die nicht glaubt. Dieser Glaube lässt eine Person fühlen, dass er überall und zu allen Gelegenheiten von Allâh beobachtet wird. Dieses Gefühl bringt eine Person dazu, so rein zu sein und so weit weg von Sünden wie möglich.

Der Glaube an ein Leben nach dem Tod und das Gefühl der Kontinuität
Ein Muslim glaubt an ein Leben nach dem Tod. Dieser Glaube gibt der Person ein Gefühl der Kontinuität. Für einen Muslim ist der Tod nicht das Ende des Lebens; vielmehr ist es ein Übergang von seinem ersten Leben zum zweiten. Ein Muslim empfindet kein Grauen für den Tod, weil er weiß, dass der Tod ein Wechsel in ein anderes Leben ist.

Der Tag der Abrechnung und Allâhs Gerechtigkeit
Ein Muslim glaubt an den Tag der Abrechnung, an dem jeder für seine Taten in diesem Leben belohnt oder bestraft wird. Dieser Glaube gibt der Person ein Gefühl der Zufriedenheit mit der Gerechtigkeit Allâhs. Allâh ist gerecht: Jeder ist für seine Taten verantwortlich. Diese Verantwortung bedeutet für jeden Einzelnen, sich und seine eigenen Taten zu beobachten.

Eine Verbindung mit Allâh
Ein Muslim betet fünfmal am Tag. Dieses Gebet ist eine Verbindung zwischen dem Gläubigen und Allâh. Ohne dieses regelmäßige tägliche Gebet wird diese Verbindung zwischen Allâh und dem Menschen schwach. Je stärker die Verbindung zwischen Mensch und Allâh ist, umso gehorsamer wird der Mensch gegenüber Allâh.

Selbstkontrolle
Ein Muslim sollte einen Monat jedes Jahres fasten. Dieses Fasten trainiert den Willen eines Menschen und befreit ihn von der Versklavung seiner eigenen Gewohnheiten. Fasten macht den Menschen auch mitfühlender mit anderen, die an Armut oder Entbehrungen leiden.

Zugehörigkeitsgefühl
Der Muslim wird aufgefordert, die Gebete mit anderen Männern in der Gemeinschaft zu verrichten. Das Mittagsgebet am Freitag muss in Gemeinschaft verrichtet werden. Die Pilgerfahrt ist ebenfalls eine gemeinsame Aktivität. Diese Handlungen helfen dem Menschen, sich sozial zu entwickeln und Gemeinschaftssinn zu entwickeln. Das Zugehörigkeitsgefühl ist eines der grundlegenden seelischen Bedürfnisse des Menschen.

Weitab der Spannungen
Der Islâm reguliert die Beziehungen zwischen den Geschlechtern und rät vom unnötigen Zusammenkommen beider Geschlechter ab. Dies hilft beiden Geschlechtern sich vor möglichen Quellen sexueller Verführung oder Spannung zu schützen.

Weitab der Sünden
Der Islâm unterweist beide Geschlechter, bestimmte Körperteile zu bedecken. Die Frau muss ihren ganzen Körper bis auf die Hände und das Gesicht bedecken, damit Mann und Frau vor Sünde und Spannung geschützt werden. Es wurde medizinisch festgestellt, dass neurologische Spannung viele Krankheiten im Herzen und im Verdauungssystem verursachen.

Keine alkoholischen Getränke
Der Islâm verbietet das Trinken alkoholischer Getränke, damit der menschliche Körper vor ihren schädlichen Folgen beschützt wird. Solche Getränke zerstören den Verstand und das Nervensystem.

Familienschutz
Der Islâm verbietet Ehebruch, damit die Ehe als heilige Einrichtung, die Familie als beste soziale Zelle für menschliches Leben und Kinder vor Obdachlosigkeit bewahrt werden.

Keine Zinsen in der Wirtschaft
Der Islâm verbietet Zinsen, weil Individuen einer Gesellschaft zusammenhalten müssen. Im Zinssystem der Banken verlangt der Kontoinhaber einen bestimmten Zins für sein deponiertes Geld, egal ob die Bank profitiert oder Verluste macht. Das Zinssystem ist ein großer Schlag für die Solidarität. Im Islâm ist der Zins nicht erlaubt. Die Alternative im Islâm ist die Teilhaberschaft, in der sich alle Teilhaber - je nach ihren Anteilen am gemeinsamen Projekt - den Gewinn oder auch den Verlust teilen. Dieses System des islâmischen Teilens ist gerechter und meistens profitabler für eine größere Anzahl von Teilhabern.

Fertige Lösungen
Der Islâm bietet dem Menschen Lösungen für seine großen Probleme. Diese Probleme erleichtern den Weg und helfen und leiten den Menschen. Ohne diese Lösungen ist der Mensch überfordert, über so viele Angelegenheiten zu entscheiden. Betrachtet man die politischen Systeme unserer Zeit, erkennt man, dass jedes System meint, das beste für das Volk zu sein, doch widersprechen sich diese Systeme erheblich.

Dies zeigt uns, dass der Mensch nicht in allen Bereichen in der Lage ist, grundlegende Probleme alleine zu lösen. Betrachten wir die westliche Zivilisation, stellen wir fest, dass die Menschen dort in allen Belangen uneins sind: Im Verständnis der Existenz Gottes, der Rolle der Religion, der Scheidung, der Hochzeit, der Rassendiskriminierung, des Verbrechens und der Strafe.

Gleichbleibende moralische Werte
Der Islâm gewährt dem Menschen ein stabiles System moralischer Werte. Der Islâm erklärt den Gläubigen, dass bestimmte Taten gut sind und bestimmte Taten schlecht, dass bestimmte Taten erlaubt und bestimmte Taten verboten sind. Der Islâm gibt dem Menschen einen klaren Bezugspunkt, an den er sich in allen Aspekten seines Lebens wenden kann. Mit dieser Bezugsquelle werden die Chancen des Menschen, Fehler zu begehen, erheblich reduziert.

Ein gerechter Herrscher
Der Islâm befiehlt dem Herrscher gerecht zu herrschen und sich zu beraten. Der Islâm befiehlt den Untergebenen, dem Herrscher zu gehorchen, solange er Allâh gehorcht. Der Islâm gibt dem Herrscher faire Rechte und faire Pflichten und gibt den Untergebenen auch faire Rechte und faire Pflichten.

Grundlegende Bedürfnisse
Im Islâm muss der Herrscher die Grundbedürfnisse aller ihm Untergebenen sichern, ungeachtet der Religion oder Rasse. Die Person hat Anspruch auf folgende Rechte: Unterkunft, Essen, Kleidung, Bildung und medizinische Versorgung.

Gleichheit für alle
Sozial und moralisch unterstreicht der Islâm die Gleichheit aller Personen vor dem Gesetz und die Gleichheit aller Menschen ungeachtet ihrer Herkunft, da alle Menschen vom selben Vater - Âdam  Frieden sei auf ihm  - abstammen. Der Islâm unterstreicht die Brüderlichkeit und Gnade als zwei Haupteigenschaften der guten Gläubigen.

Jeder einzelne Vers im Qurân und jede einzelne Überlieferung des Propheten Muhammad  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  verfolgt das Ziel, dem Individuum wahre Glückseligkeit zu gewähren.

Die Moral im Islâm

Einer der wichtigsten Aspekte im Leben eines Muslims ist die Erlangung eines hohen moralischen Niveaus. Seit Beginn des Islâm befasste sich der Prophet  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken haupt- sächlich damit, die Muslime zu lehren und (dahingehend) zu disziplinieren, dass sie die besten Manieren und Charaktermerkmale besitzen würden. Sein Privatleben und sein Verhalten spiegelten seine ihm von Allâh offenbarten Lehren wider. Im edlen Qurân beschreibt Allâh den Propheten Muhammad mit den Worten: "Und du bist wahrlich von großartiger Wesensart." (Sûra 68:4)

Das hohe Niveau des Propheten  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  machte ihn zu einem Vorbild für alle Muslime. Der Gesandte Allâhs  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  pflegte zu betonen, wie wichtig gute Manieren für die Muslime sind. Er  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  sagte: „Der beste unter euch ist derjenige mit den besten Manieren.“ (Al-Buchârî, Muslim) In einer anderen authentischen Überlieferung sagte der Prophet Möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlgefallen schenken : „Das schwerste Gewicht, das am Tag des Gerichts in die Waage des Gläubigen gelegt wird, wird das gute Verhalten sein. Und Allâh verabscheut denjenigen, der schlechte Worte benutzt.“ (Al-Baihaqî)

Jemand fragte den Propheten  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken , welche Tat einen Mann ins Paradies bringen würde, er  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  antwortete: „Gottesfurcht (Frömmigkeit) und gutes Benehmen.“

In anderen Erzählungen unterschied der Prophet  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  die Muslime aufgrund ihres Verhaltens; der Prophet  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  sagte: „Der vollkommenste unter den Muslimen im Glauben ist derjenige mit dem vorzüglichsten Verhalten. Und die besten von euch sind diejenigen, die ihre Frauen am besten behandeln.“ (Ahmad)

Er  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  erklärte auch, dass die Menschen aufgrund ihrer guten Manieren verschiedene Stufen im Paradies erlangen können, indem er sagte: „Der liebste Mensch und derjenige, der mir am Tag der Auferstehung am nächsten sein wird, ist derjenige mit dem besten Benehmen.“ (Ibn An-Naddschâr)

Im Folgenden sollten wir über die Moral im Islâm sprechen und wie sie sich von anderen moralischen Systemen unserer Zeit unterscheidet.

Im Gegensatz zu anderen Systemen wird das moralische System des Islâm von einer göttlichen Quelle hergeleitet. Diese göttliche Quelle ist die Offenbarung Allâhs. Daher kann dieses System nicht geändert oder manipuliert werden, um es an unsere Wünsche anzupassen. Es gilt unabhängig von Ort und Zeit. Dieses System wurde seit tausenden von Jahren nicht geändert, es kann heute nicht geändert werden und wird niemals geändert werden, bis zum Tage des Jüngsten Gerichts. Niemand darf das System abändern, selbst wenn die ganze Welt dies tun wollte. Was in der Vergangenheit als Moral betrachtet wurde, wird über alle Zeiten als gute Moral erhalten bleiben.

Was umgekehrt in der Vergangenheit als schlecht galt, wird für immer so bleiben, selbst wenn die Gesellschaft es als Norm betrachtet. Das moralische System wird nicht von kulturellen Normen beeinflusst, denn Allâh ist derjenige, der bestimmt (und weiß), was akzeptabel ist und was nicht.

Der edle Qurân ist in dieser Hinsicht sehr detailliert und erwähnt deutlich die Wichtigkeit guten Benehmens, ebenso wie er die Wichtigkeit des Glaubens, des Gottesdienstes und all unserer alltäglichen Angelegenheiten erwähnt.

Der edle Qurân nennt wiederholt mehrere sittlich gute Taten, wie zum Beispiel:

- Die Behandlung der Eltern auf die beste Art und Weise
- Nett zu sein zu den Verwandten und Nachbarn
- Die Fürsorge für Waisen und Bedürftige
- Ehrlich zu sein
- Immer eine aufrichtige Absicht zu haben
- Versprechen zu erfüllen
- Die faire Behandlung aller Menschen

Der edle Qurân geht sogar so weit, uns beizubringen, wie wir gehen sollen. Allâh sagt: "Halte das rechte Maß in deinem Gang und dämpfe deine Stimme, denn die widerwärtigste der Stimmen ist wahrlich die Stimme der Esel." (Sûra 3:19)

Weiterhin sagt Allâh: "Die Diener des Allerbarmers sind diejenigen, die maßvoll auf der Erde umhergehen und die, wenn die Toren sie ansprechen, sagen: „Frieden!"" (Sûra 25:63)

Sogar von den angemessen Anstandsregeln beim Besuch anderer Personen berichtet der edle Qurân. Allâh sagt: "O die ihr glaubt, betretet nicht andere Häuser, die nicht eure (eigenen) Häuser sind, bis ihr euch bemerkbar gemacht und ihre Bewohner begrüßt habt. Das ist besser für euch, auf dass ihr bedenken möget!" (Sûra 24:27)

Der Qurân lehrt uns ebenfalls, wie wir uns bei Versammlungen zu verhalten haben. Allâh sagt: "O die ihr glaubt, wenn zu euch gesagt wird: „Macht Platz!" in den Versammlungen!, dann schafft Platz, so schafft auch Allâh euch Platz. Und wenn gesagt wird: „Erhebt euch!", dann erhebt euch eben, so erhöht auch Allâh diejenigen von euch, die glauben, und diejenigen, denen das Wissen gegeben worden ist, um Rangstufen. Und Allâh ist dessen, was ihr tut, Kundig." (Sûra 58:11)

Wenn wir die Reden und Taten des Propheten  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken  tatsächlich praktizieren würden, würden wir merken, dass einige Lektionen bezüglich des Essens, Trinkens, sich Kleidens, Schlafens, für die Reise, das Grüßen, das Einholen einer Erlaubnis, sogar für das Niesen, Gähnen und anderen scheinbar belanglosen Taten, gelernt werden müssen.

Im Gegensatz zu anderen ethischen Systemen ist das moralische System des Islâm ein sehr detailliertes und vollkommenes Paket. Der Islâm spricht alle Aspekte des menschlichen Lebens an, egal wie unbedeutend ein Aspekt auch erscheinen mag. Er ist ein komplettes Paket – es fehlt nichts, was ergänzt werden müsste, noch hat es Mängel, die behoben werden müssten.

Die islâmische Religion leitet unsere Moralvorstellungen, sei es in Bezug auf das Individuum, die Gemeinschaft, sowie in Bezug auf die Muslime und die Nicht-Muslime. Sie gibt uns auch eine Anleitung dafür, wie man mit Herrschern umgeht und wie man Gelehrte respektiert und ehrt. Der Islâm lehrt uns ferner, wie man sich in Zeiten des Friedens und des Krieges verhält.

Sogar der Umgang mit Tieren wird uns beigebracht. Der Prophet  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken sagte: „Fürchte Allâh bei der Behandlung von Tieren: kümmert euch um sie, haltet sie gesund, egal ob ihr auf ihnen reitet oder sie wegen ihres Fleisches aufzieht.“ (Ahmad)

In einer anderen Überlieferung sagte der Prophet  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken : „Wenn ihr ein Tier schlachtet, schlachtet es auf die beste Art und Weise. Ihr sollt erst euer Messer schärfen und das Tier beruhigen.“ (Muslim)

Einmal fragten die Gefährten den Propheten  möge Allah ihn in Ehren halten und ihm Wohlergehen schenken : „Werden wir dafür belohnt, wenn wir Tiere gut behandeln? Er sagte: Ja, natürlich werdet ihr für jedes lebendige Wesen belohnt, wenn ihr es gut behandelt.“ (Al-Buchârî, Muslim)

Kein anderes ethisches System kann an das des Islâm heranreichen und nur Allâh kann - dank seiner unendlichen Weisheit - solch ein System erschaffen, das die Menschen lehrt, wie sie in jedem Moment ihres Lebens vorzugehen haben.

Dies ist so, weil der Islâm kein von Menschenhand geschaffenes System ist; es ist die Religion Allâhs. Er hat sie vollkommen und umfassend gemacht. Kein Mensch hat je, kann je oder wird je ein System erschaffen, das so perfekt ist.

Wenn du also ein erfolgreiches und glückliches Leben führen willst, dann wende den Islâm in deinem Leben an und du wirst wunderbare Resultate erzielen.

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